Il y a plus d'un an, 2 membres de l'association 3AM (Association Astronomie Amateur de Marrakech) et du CAF Maroc, avaient décidé d'organiser un séjour dans la vallée du Miel, pour une rencontre entre Astronomes et Randonneurs, récit du séjour :
En novembre dernier (2013), l’heure était au partage et à la découverte. Une rencontre entre le Club Alpin Français (CAF) de Casablanca et l’Association d’Astronomie Amateur de Marrakech (3AM) se déroulait dans l’écrin de la vallée du Paradis, proche d’Agadir, afin de concilier découvertes des merveilles naturelles du Royaume Chérifien et observations des astres nocturnes. Le programme s’articulait entre randonnées pédestres le jour, conférences en soirée et observations du ciel la nuit.
La vallée du Paradis correspond à l’embouchure terminale du Haut-Atlas où la chaîne montagneuse "se jette" presque directement dans l’Océan Atlantique. En bordure d’océan, les sommets s’élèvent cependant moins haut que dans le parc national du Toubkal et le paysage se caractérise par une certaine luxuriance. La végétation est omniprésente et les vallées encaissées, creusées par l’eau dans le massif calcaire, cachent de splendides palmeraies et d’innombrables cavités.
Le premier jour de ce périple se déroula d’ailleursdans les alentours de la grotte de Win-Tindouine (grotte des lacs en Amazigh) dont les galeries souterraines s’étendent sur plus de 18 km, faisant de ce site l’un des plus remarquables du continent africain. Si la grotte se visite, un matériel de spéléologie et une certaine expérience dans ce domaine sont indispensables afin de pouvoir affronter l’obscurité des entrailles de la terre. Le soleil radieux qui brillait ce jour-là n’invitait cependant pas vraiment à ce genre d’activité. Certains participants n’hésitèrent pas à profiter de l’ambiance estivale pour plonger dans la piscine semi-naturelle aménagée devant la grotte et alimentée par la source ayant creusée l’anfractuosité. Après un déjeuner avalé au bord de la grotte, une petite randonnée de 2h30 sur le plateau de Tasroukht attendait les "astrono-randonneurs". Le paysage dénudé du plateau fit petit à petit place à une garrigue où ne manquèrent pas de s’égratigner quelques membres du groupe. Dans cet environnement calcaire, les découvertes de fossiles de coquillages furent nombreuses comme pour rappeler qu’il y a plusieurs dizaines de millions d’années la mer recouvrait la région.
Après un dernier passage plus proche de l’escalade que de la randonnée il était alors temps de rejoindre la résidence attitrée du séjour, l’Hôtel des Cascades à Imouzzer Ida Outanane, et prendre ses quartiers dans cette demeure bénéficiant d’un incroyable jardin en terrasse et d’une vue magnifique portant jusqu’à l’océan. La première nuit d’observations fut contrariée par la météo nuageuse mais deux conférences vinrent animer la soirée passée auprès du feu de cheminée et réchauffant l’atmosphère du salon de l’hôtel.
Le jour suivant, une petite marche tranquille permettait de découvrir le fort surplombant la petite bourgade d’Imouzzer, sise dans la vallée du Miel, mais également de s’émerveiller devant les fameuses cascades de la localité, les Voiles de la Mariée (surnom donné aux cataractes), malheureusement à sec en cette période de l’année. Mais le parcours à flanc de falaise et le passage sous la voûte protectrice des oliviers centenaires suffisaient amplement à l’enchantement. De plus, même sans eau, le panorama des cascades restait impressionnant.
A l’hôtel, rejoint en fin d’après-midi, deux nouvelles conférences furent proposées : l’une sur l’histoire de l’astronomie et l’autre sur l’utilisation du logiciel Stellarium©. Ensuite, la soirée étant plus dégagée que la veille, le télescope put s’inviter sur la terrasse avec au programme lecture du ciel, observations de la Lune, de Jupiter et de la nébuleuse d’Orion.
Le lendemain matin, dernier jour de cette excursion de 3 jours, le cap était mis sur une petite vallée secrète abritant une palmeraie luxuriante traversée d’un petit canyon agrémenté de vasques dans lesquelles certaines personnes plongèrent du haut de promontoires rocheux : un véritable paradis pour clôturer ce séjour où sciences, natures et cultures s’entremêlèrent.
En novembre dernier (2013), l’heure était au partage et à la découverte. Une rencontre entre le Club Alpin Français (CAF) de Casablanca et l’Association d’Astronomie Amateur de Marrakech (3AM) se déroulait dans l’écrin de la vallée du Paradis, proche d’Agadir, afin de concilier découvertes des merveilles naturelles du Royaume Chérifien et observations des astres nocturnes. Le programme s’articulait entre randonnées pédestres le jour, conférences en soirée et observations du ciel la nuit.
La vallée du Paradis correspond à l’embouchure terminale du Haut-Atlas où la chaîne montagneuse "se jette" presque directement dans l’Océan Atlantique. En bordure d’océan, les sommets s’élèvent cependant moins haut que dans le parc national du Toubkal et le paysage se caractérise par une certaine luxuriance. La végétation est omniprésente et les vallées encaissées, creusées par l’eau dans le massif calcaire, cachent de splendides palmeraies et d’innombrables cavités.
Le premier jour de ce périple se déroula d’ailleursdans les alentours de la grotte de Win-Tindouine (grotte des lacs en Amazigh) dont les galeries souterraines s’étendent sur plus de 18 km, faisant de ce site l’un des plus remarquables du continent africain. Si la grotte se visite, un matériel de spéléologie et une certaine expérience dans ce domaine sont indispensables afin de pouvoir affronter l’obscurité des entrailles de la terre. Le soleil radieux qui brillait ce jour-là n’invitait cependant pas vraiment à ce genre d’activité. Certains participants n’hésitèrent pas à profiter de l’ambiance estivale pour plonger dans la piscine semi-naturelle aménagée devant la grotte et alimentée par la source ayant creusée l’anfractuosité. Après un déjeuner avalé au bord de la grotte, une petite randonnée de 2h30 sur le plateau de Tasroukht attendait les "astrono-randonneurs". Le paysage dénudé du plateau fit petit à petit place à une garrigue où ne manquèrent pas de s’égratigner quelques membres du groupe. Dans cet environnement calcaire, les découvertes de fossiles de coquillages furent nombreuses comme pour rappeler qu’il y a plusieurs dizaines de millions d’années la mer recouvrait la région.
Après un dernier passage plus proche de l’escalade que de la randonnée il était alors temps de rejoindre la résidence attitrée du séjour, l’Hôtel des Cascades à Imouzzer Ida Outanane, et prendre ses quartiers dans cette demeure bénéficiant d’un incroyable jardin en terrasse et d’une vue magnifique portant jusqu’à l’océan. La première nuit d’observations fut contrariée par la météo nuageuse mais deux conférences vinrent animer la soirée passée auprès du feu de cheminée et réchauffant l’atmosphère du salon de l’hôtel.
Le jour suivant, une petite marche tranquille permettait de découvrir le fort surplombant la petite bourgade d’Imouzzer, sise dans la vallée du Miel, mais également de s’émerveiller devant les fameuses cascades de la localité, les Voiles de la Mariée (surnom donné aux cataractes), malheureusement à sec en cette période de l’année. Mais le parcours à flanc de falaise et le passage sous la voûte protectrice des oliviers centenaires suffisaient amplement à l’enchantement. De plus, même sans eau, le panorama des cascades restait impressionnant.
A l’hôtel, rejoint en fin d’après-midi, deux nouvelles conférences furent proposées : l’une sur l’histoire de l’astronomie et l’autre sur l’utilisation du logiciel Stellarium©. Ensuite, la soirée étant plus dégagée que la veille, le télescope put s’inviter sur la terrasse avec au programme lecture du ciel, observations de la Lune, de Jupiter et de la nébuleuse d’Orion.
ALBUM PHOTO
Cliquer sur la photo pour visiter l'Album Photo - Crédit : Ali Astro |
Adrien Tavernier
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